Le henné est un arbrisseau originaire d’Orient, son usage est très ancien et tient depuis son origine, autant à la religion et à la magie, qu’aux soins de beauté.
Une étude sur la momie de Ramsès Il révèle que les cheveux du pharaon étaient teints au henné.
Dans I‘Antiquité, le henné était utilisé sous deux formes : le parfum procuré par ses fleurs et la teinture
tirée de ses feuilles.

Le henné : fleurs et feuilles
Le culte des parfums fut très tôt intégré dans de nombreuses civilisations orientales.
Très prisée, la fleur de henné a une odeur séduisante et enivrante. Elle dégage un parfum riche et équilibré, véritable bouquet alliant les senteurs de boronia, du jasmin et de la rose avec une note de réséda.
En revanche, la feuille fraîche de henné ne dégage aucune odeur même si elle est écrasée.
Jadis, les feuilles de henné étaient pilées dans un mortier de cuivre ou broyées à l’aide d’une meule de
pierre. La poudre ainsi obtenue était fort appréciée pour donner aux cheveux de beaux reflets. Elle permettait d’obtenir des nuances très différentes, du doré au roux flamboyant, en fonction des recettes personnelles de chaque femme.
La couleur noire de Jais si recherchée dans l’Antiquité par les beautés égyptiennes telles que Cléopâtre et les dames de sa cour était également obtenue à partir de henné.